Mon déplacement en Arménie et ma participation à la 10e Conférence mondiale des jeunes parlementaires de l’Union interparlementaires (UIP)
Les visites des établissements français
Mon premier jour en Arménie a été consacré à la situation géopolitique, à l’éducation, aux services consulaires et aux échanges avec la communauté française.
Je me suis d’abord rendue au consulat pour une visite des locaux avec la Consule, Aurélie MOCOEUR. Le nombre de visas traités par le poste reste en-deçà de la demande, croissante ces dernières années, en raison de l’inadéquation des capacités de traitement de nos postes. Un projet d’externalisation est actuellement en cours. À terme, il pourrait permettre une hausse du volume de dossier traités. Mais la question du nombre d’agents instructeurs manquants restera en suspens.
De nombreux autres sujets ont pu être évoqués, notamment les GPA et les transcriptions des actes de naissance, les recouvrements de dettes, et les procédures de prise en charge par le poste des cas de violences sexistes et sexuelles. Ces sujets, souvent peu visibles en dehors des services consulaires, requièrent un fort investissement des agents consulaires au service de nos compatriotes.
J’ai ensuite visité le Lycée français Anatole France avec le Proviseur, la CPE et le Directeur de l’école primaire. Cet établissement dynamique est en forte croissance, avec une augmentation du nombre d’élèves, auquel le renforcement de la relation franco-arménienne contribue.
Cette journée a également été l’occasion de rencontrer la communauté française, autour de deux temps d’échanges:
- un déjeuner avec de jeunes volontaires franco-arméniens, récemment installés en Arménie et travaillant dans différents domaines de la solidarité internationale : santé, agriculture, éducation, patrimoine, etc ;
- un temps d’échange avec les personnes âgées soutenues par le dispositif CCPAS.
Deux générations reliées par un engagement commun, celui de soutenir l’Arménie, sa souveraineté et son peuple, les uns à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, les autres au déclenchement de l’offensive azerbaïdjanaise en 2020.
J’ai enfin été chaleureusement accueillie à l’Université française d’Arménie (UFAR), où j’ai pu échanger avec les étudiant•es sur leurs perspectives d’insertion professionnelle, leurs engagements associatifs ou ce que représente la citoyenneté pour la jeunesse arménienne.
Conférence des Jeunes parlementaires et rencontre avec le Président de la République
Mon déplacement en Arménie s’effectuait également dans le cadre de la 10e Conférence des Jeunes parlementaires de l’Union interparlementaire (Inter-Parliamentary Union), pour laquelle je représentais la délégation française.
Cette conférence était une formidable opportunité d’échanger avec des jeunes parlementaires venus du monde entier et d’échanger sur nos bonnes pratiques en matière de politiques de jeunesse, accueilli par le parlement arménien, l’un des plus jeunes parlements du monde. David StögmüllerPhilip Krämer, MdB
Autriche, Ghana, Allemagne, RDC, Maurice, Tchad, Royaume-Uni, Danemark, Mexique, Algérie, … une diversité de pays, de parcours, de systèmes et cultures politiques, et toujours des débats passionnants avec une nouvelle génération d’élus.
Le Président de la République arménien nous a également fait l’honneur de nous recevoir, dans le cadre d’une délégation française emmenée par le sénateur Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié France-Arménie du Sénat, et M. l’Ambassadeur de France en Arménie, Olivier Decottignies. Traité de paix, soutien de la France, situation géopolitique internationale, enjeux politiques locaux : l’échange fut tout aussi franc qu’amical avec le Président arménien, à qui nous avons renouvelé le soutien transpartisan du Parlement français à l’Arménie.
Nous avons poursuivi ces discussions lors d’un dîner avec le Sénateur Devinaz, président du groupe d’amitié, Vladimir Vardanyan, député arménien, et nos collègues parlementaires français et arméniens.
Toujours engagée pour rencontrer les acteurs de la société civile engagée sur les questions environnementales, j’ai rencontré les associations Green Armenia et Transparency International.